Être mère en Belgique

Bonjour!

Je me nomme Laurence et je vis en Belgique. À travers ces quelques lignes, j’ai envie de partager avec vous mon expérience personnelle en tant que maman.

Lorsque je suis devenue maman pour la première fois (il y a presque neuf ans de cela), j’ai eu du mal à décrire avec des mots ce qui s’est produit. C’est comme si j’avais franchi les barrières invisibles entre deux mondes : celui avec et celui sans. 

Les langues des autres mères se sont déliées et j’ai appris un tas de choses sur le monde des mamans, choses que j’ignorais totalement. C’est comme si le fait de porter un enfant entre mes bras avait fait de moi une autre femme.

Dire que devenir maman a été facile, ce serait mentir. Entre essais et erreurs (lait, biberons, sommeil…), conseils de tiers, il a fallu que je trouve ma place et mon équilibre auprès de ce petit être.

À peine cet équilibre trouvé, il a fallu placer mon tout petit dans une crèche pour retourner travailler. Heureusement que le personnel de la crèche qui a accueilli mon fils était formidable. La transition a donc été un peu plus facile.

Après deux ans, mon second garnement a pointé le bout de son nez. J’avoue que cela a été un peu plus facile. Mais, là aussi le retour au travail a été obligatoire après seulement trois mois. Trop court à mon goût pour voir vraiment évoluer son enfant.

Quelques semaines après l’entrée en crèche du second, le premier est rentré à l’école. Chez nous, l’école accueille les enfants gratuitement dès deux ans et demi. Là aussi, c’est une étape de les voir si petits avec un énorme cartable sur le dos. Mais nous avons des institutrices formidables qui prennent vraiment soin de nos enfants et les font évoluer en leur apprenant ce que nous n’avons pas le temps de leur apprendre du fait de notre emploi du temps.

Puis, ce fut au tour du second de rentrer à l’école, à deux ans et demi lui aussi. Il faut dire que mes enfants s’ennuyaient à la crèche et avaient envie de vivre d’autres aventures, aussi petits étaient-ils.

À six ans, les choses sérieuses ont commencé. L’entrée à l’école primaire et le début des apprentissages, des devoirs, des interrogations et des bulletins. Un jeu pour le premier. Un stress pour le second. Deux personnalités totalement différentes.

J’ai la chance d’avoir deux petits gars extrêmement débrouillards et intelligents, ce qui fait que dès leur entrée à l’école primaire et parce que j’ai un travail très prenant, ils sont totalement autonomes. Ils font leurs devoirs et étudient leurs leçons pratiquement tout seuls.

Aujourd’hui, le premier est en troisième primaire (encore trois ans avant de passer dans le secondaire) et le second est en première primaire en immersion anglaise. 

Outre l’école, je me fais un point d’honneur à les faire participer à d’autres activités. Ils sont tous les deux fous de football (soccer). C’est une religion chez nous. D’ailleurs dans un mois, ce sera la folie ici. La coupe du monde de football commence. Il n’y aura que cela dans les chaumières. Et ils font de la musique; l’état a décidé que les cours de musique seraient gratuits jusqu’à 12 ans et ensuite très démocratiques. Alors, pourquoi s’en priver?

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Même si mon travail me prend beaucoup de temps, je pense que mon rôle de maman est le plus important. Nous ne sommes pas indispensables dans notre travail (j’en ai fait l’expérience récemment), mais par contre, nous le sommes auprès de nos enfants pour leur donner tous les outils dont ils auront besoin pour être de belles personnes une fois adultes.

Article rédigé par Laurence Paternoster

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