Foodie + restrictions alimentaires = casse-tête?

Tout mon entourage le sait, je suis une foodie avouée. Ils savent aussi que l’an dernier à pareille date, je venais tout juste de me séparer. L’envie de cuisiner était absente. Totalement et cruellement absente. J’ai passé plusieurs semaines à ne cuisiner que lorsque mes enfants étaient avec moi. Le reste du temps, du surgelé, du tout fait ou du « take-out ». Bref, je mangeais assez mal.

Prête à faire une vie de maman célibataire pour le reste de mes jours – parce qu’évidemment j’étais convaincue que plus jamais on ne me trouverait intéressante – j’ai fini par me forcer à retourner devant mes fourneaux. Un petit plat à la fois. Puis, entre dans ma vie un homme. Eh oui, un homme. Une personne que n’avais pas prévu rencontrer, qui s’est trouvé sur mon chemin au moment pile où j’étais prête pour du nouveau.

Crédit photo : Stéphanie Powers

Crédit photo : Stéphanie Powers

Et il s’est passé quoi? Mon état d’esprit a changé complètement. D’une ancienne foodie allergique à la cuisine je suis passé à l’état de re-foodie pleine d’idées. Et puis un jour, l'homme m’annonce qu’il ne mange pas d’un certain aliment. Timidement, il m’a balancé ces mots et s’est tu. Et moi en grande maladroite que je suis, j’ai éclaté de rire en lui disant qu’il y a trois raisons possibles à ça… Vous l’aurez deviné, chéri ne consomme pas un certain aliment à cause de restrictions alimentaires dans sa religion.

Eh la la! Un casse-tête de plus! Moi, habituée à la bouffe sans noix ni arachides. Moi, je m’habitue à la bouffe sans gluten. Mais là, cet aliment, je l’aime bien. Qui n’aime pas le bacon? Mais aux grands maux les grands moyens! Une foodie amoureuse d’un gars-qui-ne-mange-pas-de-ça, ça trouve une solution! Et hop au supermarché pour acheter du bacon de dinde!

Et puis tant qu’à parler de restrictions alimentaires, autant parler de tout. Il y a des familles où un parent est carnivore et l’autre végétarien. Il y a des familles avec un papa végétarien et une maman végétalienne. Il y a également des familles, comme la mienne, où les deux adultes sont de religions différentes. Bien que certaines de ces dynamiques me soient étrangères, le résultat est le même. Il faut faire attention à ce que l’on cuisine et comment on le cuisine, tout ça pour respecter les choix de l’autre. On ne traite pas ça comme on traite une allergie. Il n’y a pas de « danger de mort » ici. On prend le temps de comprendre. En bout de ligne, vive la diversité!

Et parfois, on prépare simplement une bonne pizza aux crevettes – sans bacon – parce que chéri adore les crevettes!

Un article de Stéphanie Powers




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