Voir ses enfants grandir et vouloir les garder petits à la fois

Avez-vous parfois l’impression que le temps va trop vite? Ce feeling qui vous tord le ventre quand vous regardez vos enfants et que vous vous dites que c’est impossible qu’ils soient rendus si grands? Je regarde mes enfants grandir et parfois j’aimerais arrêter le temps. J’aimerais les garder à cet âge magique où leurs parents sont le centre de leur univers. Cette période de leur vie où tout ce que l’on dit est nécessairement vrai à leurs yeux, parce que l’on est une personne tellement centrale dans leur vie. 

Enfants-grandissent-temps-qui-file-vie-qui-va-vite-arrêter-le-temps.jpeg

Je veux pour toujours ces petites mains dans mon cou quand ils s’endorment. Je veux encore et encore voir leurs petits yeux brillants et entendre leur voix crier « maman! » quand on se revoit après une journée d’école ou de garderie. Je veux figer dans le temps les « Je t’aime! » et les « Tu es la meilleure maman du monde » qui accompagnent leurs câlins.  Je veux que le plus gros drame de leur journée soit leur frère ou leur sœur qui a pris un de leurs jouets. 

Mais certains jours, je rêve d’un avenir où je pourrai aller faire l’épicerie pendant qu’ils restent bien tranquillement à la maison à s’occuper dans leur chambre. Je rêve d’autonomie et d’indépendance.  Je rêve de décider d’aller au cinéma avec mon chum, juste comme ça, une trentaine de minutes avant la prochaine représentation, sans avoir à planifier de gardienne, sans avoir à prendre en compte l’heure du dodo ou la pratique de soccer du plus jeune. 

Mais au-delà de l’autonomie et de la liberté, j’ai hâte de découvrir les adultes qu’ils deviendront.  J’ai hâte de voir les traits de personnalité que nous voyons déjà en eux se développer. J’ai hâte de les voir se faire une place dans la société, se bâtir un futur qui n’appartiendra qu’à eux. J’ai hâte de découvrir quel métier les fera vibrer, quelle voie ils emprunteront pour y arriver.

Puis, le vertige s’installe. Quand ils auront un métier bien à eux, ils auront une vie bien à eux aussi.  J’en ferai partie, bien entendu, mais ce ne sera pas tous les jours que nous pourrons jaser, nous coller, nous dire que nous nous aimons. Et si leur chemin les amenait au bout du monde?  Si leur destin les poussait à s’établir loin de notre cocon? 

Alors je recommence à me dire que le temps passe trop vite! J’ai ce feeling qui me tord le ventre parce qu’ils sont rendus si grands!

Texte par Janie Larivière

Suivez-nous sur Facebook
Suivez-nous sur
Instagram


Précédent
Précédent

Deuxième édition réussie pour le Salon de la famille!

Suivant
Suivant

Bol smoothie à la noix de coco et à la mangue pour le déjeuner