Je suis devenue cette amie que je ne voulais pas être 

Sur le blogue Je suis une maman, un blogue au coeur des familles, on vous partage des trucs et astuces en lien avec le quotidien, des trucs beauté, des idées de recettes et des témoignages dont celui de notre collaboratrice spéciale, Sophie Robert.

Dans son témoignage, Sophie partage avec nous la réalité de la maternité qui l’a frappée de plein fouet!

À lire ci-dessous. Bonne lecture !


Entre 20 et 39 ans, je vivais la typique vie d’une jeune femme qui n’aurait pas d’enfant. Mes ami(e)s, copines et ma famille, personne ne me donnait vraiment envie de devenir maman. 

 

C’est vrai, pour moi, ils mentaient tous et en plus, ils étaient super mauvais en marketing. Franchement, quand vous voyez cet air béat qu’ont les parents à s’extasier devant un bébé qui fait un rictus de la lèvre alors que l’enfant ouvre la bouche et qu’en plus il bave! Ça ne me donnait pas du tout envie.

 

Je n’ai jamais compris, non plus, l’extase des mamans à écouter les bébés. Qui peut se prendre de passion par un bruit qui ressemble juste à une vieille roue de vélo qui grince et non pas aux chants des oiseaux au printemps?

 

Ou encore la théorie d’une maman :

Tu sais, tu devrais faire des enfants, c’est magique, tu risques de rater quelque chose dans ta vie, disait-elle, les yeux cernés de fatigue, le pull taché de vomis de bébé, juste avant d’hurler sur sa fille de 5 ans car celle-ci avait renversé son verre de sirop sur la table.

 

Des habits sales, des trucs dégoûtants qui nous arrivent au visage, du stress à n’en plus finir, toujours sur le qui-vive, la peur au ventre, peu d’heures de sommeil… Qui n’a pas eu un jour envie de vivre la vie de Michonne de Walking Dead?

 

Être amie avec une maman, c’est chiant ! La maman annule les rendez-vous avec les copines car l’enfant a mal dormi, ou il est malade pour la 4e fois ce mois. Si elle n’annule pas, elle est en retard car elle ne voulait pas le réveiller de sa sieste ou il a fait caca juste avant de partir.

 

JAMAIS je ne deviendrais une de ces femmes dont toute la vie tourne autour de leurs enfants. Non, moi je saurai mieux faire, je serai cool, j’irai partout en sautillant, je n’annulerai pas de rendez-vous, je serai à l’heure, je ne raccrocherai pas le téléphone subitement car bébé hurle. Non, moi je serai au-dessus de tout ça !

 

Eh bien, sans que je m’y attende, je suis devenue cette « amie » que je ne voulais pas être…

 

J’ai appris la patience, m’extasier devant mon fils prend du temps. Quand il bave je le trouve beau, quand il ronfle je trouve ça mélodieux. Je ne réponds plus au téléphone ou je raccroche le téléphone quand il pleure.

J’arrive en retard à presque tous mes rendez-vous, car le monde peut attendre, je ne veux pas brusquer un être si merveilleux. 

 

Je n’ai jamais cherché à comprendre quelle potion ou drogue changeait ces femmes devenues mères en amies barbantes. Que même si certain parent ne le ressentent pas, et bien moi aussi, j’ai été totalement submergée par ce sentiment indescriptible qui nous habite quand on pose le regard sur notre enfant. 

 

Que si ces amies sont devenues si niaiseuses c’est qu’elles sont remplies d’amour et que malheureusement, cette phrase barbante est vraie, c’est indescriptible!

Photo par Briana Tozour sur Unsplash

 

Heureusement aussi indescriptible que ça peut être, ça m’aurait rendue malheureuse de savoir ce que c’est, et de ne pas l’avoir. Difficile de se rendre compte le goût du chocolat, si on ne l’a jamais mis dans la bouche.

Mais, je vivais très bien sans connaître ce bonheur et j’aurais bien vécu sans goûter au chocolat, quoique… J’étais simplement une amie sans enfant, mais une amie quand même.

 

Alors oui, je m’excuse auprès de toutes mes amies « mamans », de vous avoir jugées sans savoir et je vous remercie aussi de m’avoir accueillie au sein de votre communauté de guerrières et je m’excuse auprès de mes amies « non maman » car je suis devenue celle que je ne voulais pas être, mais, je reste une amie.


Ce témoignage sur les changements que la maternité apporte t’a touché? Il y en a plusieurs d’autres sur le blogue Je suis une maman. Chose certaine, la maternité apporte son lot de questionnements et de changements dans notre vie. Et si on laissait notre culpabilité de mère de côté ainsi que Prendre soin de toi? T’as le temps maman (malgré ce que tu en penses) sont deux témoignages qui te rappellent que, malgré tous les changements que la maternité peut apporter, il ne faut surtout pas t’oublier!

 

 Texte par Sophie Robert Collaboration spéciale – Team J


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