11 inséminations et des traitements FIV

Nous avons commencé nos essais quand j’avais 28 ans. Au bout de 9 mois sans résultat lors de nos essais naturels, nous sommes allés voir le médecin. De mon côté, tout était beau (selon le docteur), mais mon mari avait cependant des résultats de spermogramme catastrophiques. Ils nous ont référé chez Procrea. Nous étions anéantis ! Nous avons traversé une grande noirceur. Mon mari se sentait coupable de ne pas pouvoir me faire un enfant. Mais comme mon mari est un positif, il s’est relevé, et on a pris des décisions : nous allions avoir recours à un donneur. Il voulait vivre l’accouchement et il était très ouvert à ce type d’action.

Nous avons économisé et réduit nos dépenses pour nous payer les traitements à 1 000 $ par mois (2 inséminations par mois). Nous avions choisi les caractéristiques du donneur pour qu’il concorde avec celles de mon mari. Nous avons fait 11 inséminations. Entre le 10e jour de mon cycle menstruel et le 18e jour, nous étions en attente de mon test d’ovulation positif. Au travail, je devais changer mes horaires avec d’autres collègues pour pouvoir aller à la clinique et revenir en courant au travail. J’ai dû mettre mes collègues au courant de nos démarches. Aucune insémination n’a été concluante.

Après une petite dépression (enfin je crois) de ma part, nous avons décidé que je quitterais mon emploi pour en prendre un à temps partiel pour commencer des FIV. Donc ça a été des tests et des tests. Rendez-vous après rendez-vous chez le docteur. Grosse médication. Nous avons appris plein de nouveaux termes. Après une stimulation et une ponction d’ovule, j’ai trop bien réagi à la stimulation et j’ai hyper stimulé. J’ai pris 60lbs d’eau et j’ai dû être hospitalisé d’urgence après le transfert d’embryons.

J’y ai passé 17 jours aux soins intensifs et j’ai appris que j’étais enceinte. Mais je l’ai perdu une semaine après mon congé de l’hôpital. Ça a été le vide à l’intérieur de moi ! Je ne saurais décrire la douleur que je ressentais ! Après nous avons recommencé un transfert d’embryon. La médication était moins lourde, car j’avais des embryons de congelés.

J’avais la peur au ventre de le perdre et je l’ai perdu une deuxième fois. La troisième fois a été la bonne. Mais ça m’a pris du temps à ne pas avoir peur. Surtout que j’ai eu une hémorragie à 9 semaines de grossesse. Les docteurs croyaient que tout était fini, mais notre puce s’est accrochée et dort à côté de moi en ce moment. La grossesse a fonctionné le jour où j’ai pris de la progestérone (ce qui aide à coller l’embryon) et je me doutais tout comme mon ostéopathe et acupuncteur qu’il m’en manquait. La vie est belle depuis ma grossesse !! Nous ne voulons pas recommencer la FIV, nous avons trop peur de recommencer les déceptions ou l’hospitalisation. Notre couple s’est solidifié comme jamais. Nous mettons en veilleuse mon désir de famille nombreuse. Nous avons déjà un enfant, et j’en remercie la vie.

Témoignage par Marie-Ève




Jaime Damak

Blogueuse famille / lifestyle / voyage, chroniqueuse, influenceur famille / maman et auteure, Jaime est suivie sur la toile par une communauté engagée de plus de 90 000 personnes. Elle se distingue par son approche humaine et vraie.

Elle est mariée et mère de deux enfants (ados!). De plus, elle détient un B.A.A. en marketing de l’Université de Sherbrooke et elle est parfaitement bilingue.

Elle est une entrepreneur déterminée, passionnée et remplie de gratitude.

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