Je suis la mère que j’ai toujours voulu être
Confidences d’une mère à une autre.
J’ai récemment fait tout un constat : je suis devenue la mère que j’ai toujours voulu être.
J’ai 45 ans, deux enfants, une fille de 22 ans, un garçon de 20 et je suis de plus en plus en paix avec qui je suis et la mère que je suis devenue.
Est-ce que je suis parfaite ? Oh que non.
D’ailleurs, hier dans un atelier journaling, j’expliquais aux femmes que viser la perfection c’est comme aller à la guerre en sachant que tu allais perdre. C’est IMPOSSIBLE remporter la bataille de la perfection. Impossible.
Alors j’ai choisi de remplacer l’objectif de la perfection par celui de l’excellence. Tu peux d’ailleurs me lire à ce sujet ici.
Comment ai-je fait ce constat ?
On a vécu un énorme épreuve familial ce printemps, le décès subit de ma belle-mère. J’en ai glissé quelques mots ici mais en gros, en 20 jours, elle a reçu un diagnostic choc puis elle nous a quitté.
À travers ce mois, qui semble parfois encore être un rêve, à quelques moments, j’ai pris un moment pour sortir de la situation et d’observer : mes actions, les mots qui sortaient de ma bouche, la façon dont je naviguais le tout, la paix surprenante qui m’habitait, la femme, la mère, la conjointe que j’étais.
Et c’est là que j’ai l’ai vu, claire comme de l’eau : j’étais la mère que j’ai toujours voulu être.
Pas que j’étais une mauvaise mère avant mais avec le recul, je vois maintenant, je sais maintenant que je traînais un bagage non-nécessaire et celui-ci ne m’aidait pas dans mon développement personnel, ne m’aidait pas à m’épanouir et devenir la femme que je devais être.
Une gratitude infinie pour toues les identités, toutes les versions qui m’ont précédées
Je suis infiniment reconnaissante pour mes identités précédentes qui m’ont permis de faire ce constat aujourd’hui.
D’avoir eu le courage d’investiguer, de travailler sur moi, d’apporter des changements, de vivre de grands moments d’inconforts, de me regarder dans le droit des yeux au lieu de pointer le doigt vers les autres.
Car ces versions m’ont amené ici, aujourd’hui.
Si on m’avait dit il y a 5, 10 ans que je ne péterais quasi pu jamais des coches ?
Que je ne crierais plus ?
Que j’aurais fait la paix avec mon passé, mes parents ?
Que je n’aurais plus de crises d’anxiété ?
Que je vivrais avec une plus grande paix intérieure ?
Pas sûr que je l’aurais cru.
Toute est une question de perspective
Ce serait facile se taper sur la tête et se dire… si seulement j’avais pu en arriver là avant.
Mais non, je ne pense pas ça du tout.
Car je suis une mère pour toujours.
Et la Jaime d’aujourd’hui, la mère que je suis devenue aura un impact positif sur le passé et le futur.
Je suis en train de faire un gros ménage et ce ménage sera bénéfique pour non seulement mes enfants mais aussi les générations futures.
Ce serait facile avoir peur s’assumer car… hmmm qu’est-ce que les gens vont penser avec une telle affirmation.
En toute franchise, je m’assume pleinement.
Je partage pour influencer positivement d’autres femmes.
Je partage car je suis fière de la femme courageuse, confiante, pleine de compassion que je deviens.
Mes racines sont fortes, mes valeurs sont là. Je ne m’empêcherai plus de partager ou d’être par peur.
Un pas à la fois.
Est-ce que maintenant, je me la coule douce ?
Tellement pas !
Je veux continuer à avancer sur mon chemin, à m’assumer davantage, à prendre soin de moi, mes relations et briller encore plus fort.
Quel cadeau extraordinaire être en mesure de faire ce constat, de ressentir cette joie, cette gratitude et tout cet espoir pour la suite.
Je souhaite que toutes les mères puissent ressentir un tel sentiment… c’est précieux.
Et si tu cherches un exemple, une preuve que c’est possible… en voici une !
You’ve got this mama.
À bientôt,
Jaime XO