Mon petit homme est une tornade d’émotions… qui explose souvent!

Dernièrement, chez moi, mon fils explose souvent. Devant les contrariétés, quand il est fatigué, quand on lui demande de faire quelque chose… Toutes les situations deviennent des moments possibles d’explosions. Lui qui est souvent mon petit chaton si colleux, si « fils à maman », il se révèle être un terrible volcan. 

Parfois, devant ce tsunami qui emporte toute quiétude sur son passage, je me sens un peu désemparée… Comment aider mon fils à gérer ses émotions de façon adéquate? Comment lui apprendre à s’exprimer sans éclater? 

En tant que maman, il est certain que ça m’angoisse. Je vois la rentrée à la maternelle qui arrive et je me demande comment ça va se passer. Et surtout, je remets constamment en question les actions que je pose, les interventions que je mets en application.

Mais j’essaie aussi de me mettre dans la peau d’un petit garçon de 5 ans. Je m’arrête deux secondes et je me dis que ça ne doit pas être facile d’apprendre à gérer tout ça. Apprendre à affronter des frustrations, à suivre des consignes, à exprimer des émotions et surtout, apprendre comment faire tout ça sans éclater physiquement, verbalement et émotionnellement. 

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Voici les « tactiques » que j’ai mises en place, dernièrement, avec fiston. Pour l’amener à apprendre à s’arrêter avant que la soupape saute, pour l’aider à gérer son quotidien, et le nôtre, plus harmonieusement.

Prendre le temps de faire les interventions… dans le sens que parfois, on manque de temps. En tant que parents, notre charge n’est pas toujours légère, et prendre le temps de bien faire une intervention, sans s’impatienter, ça peut sembler surhumain. Alors on étire la sauce, pour éviter d’avoir à intervenir. J’ai donc pris sur moi d’arrêter de procrastiner sur la conséquence, et de prendre le temps de l’appliquer, de la bonne façon, malgré les précieuses minutes que ça gruge… Parce qu’au final, on en ressort gagnant.

Ne pas prendre personnellement les explosions, même si parfois, c’est difficile de ne pas réagir devant les attaques.

Trouver des outils de motivation positifs plutôt que d’utiliser des conséquences négatives. Lui donner envie de participer au processus.

Ne pas essayer de tout « corriger » en même temps. Lui donner l’opportunité de réussir. 

Réduire le temps d’écran et valoriser la dépense d’énergie. On sort dehors plus souvent et plus longtemps. Je vais maintenant le chercher à la garderie à pied, de façon à lui permettre de décompresser sur le chemin du retour, de se dépenser. Dès qu’il fait beau, on maximise le jeu extérieur.

Lui permettre d’exprimer ses émotions verbalement, et prendre le temps de l’écouter, de l’aider à mettre des mots sur ce qu’il ressent.

Finalement, donner l’exemple. 

Et vous, avez-vous à la maison, des tempêtes sur pattes? Comment vivez-vous ces périodes plus rudes? 

Article rédigé par Elyse Marchand

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