Le plan d’intervention scolaire – un résumé!

CE TEXTE EST LE DEUXIÈME D’UNE SÉRIE QUI DEVRAIT RÉPONDRE À TOUTES VOS QUESTIONS AU SUJET DU PLAN D’INTERVENTION, QUE VOTRE ENFANT EN AIT UN OU NON. SI VOUS EN AVEZ D’AUTRES, N’HÉSITEZ PAS À LES LAISSER EN COMMENTAIRES! POUR LIRE LE PREMIER, SUIVEZ CE LIEN!

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Photo : Catherine Galarneau

Vous avez pu avoir quelques informations sur le qui et quand du plan d’intervention dans un texte précédent (à qui, pour qui, par qui et quand!), alors dans ce texte-ci, je vais vous parler un peu plus des différentes parties d’un plan d’intervention en vous donnant des exemples concrets de ce qui peut y apparaître, ou pas! 

Qu’est-ce qu’on retrouve dans un plan d’intervention?

Le plan d’intervention est divisé en 3 sections distinctes (certains milieux en rajoutent une 4ième)

1. Identification de l’enfant

2. Capacités et Besoins (les forces et les défis!)

3. Les objectifs à atteindre les moyens pour y arriver.

Dans ma commission scolaire, on retrouve entre le point 1 et 2 une autre catégorie où sont inscrits les diagnostics obtenus, le nom du spécialiste et la date, ainsi que les sphères problématiques avec une description des manifestations (langage, apprentissage, comportement, développement socio-affectif, développement moteur et physique).

Capacités et Besoins

Une capacité, c’est une force.  Cette section est trop souvent négligée alors qu’elle devrait être bien remplie.  On peut y inscrire tout ce qui fait que notre enfant est « hot » : bonnes habiletés sociales, belle relation avec les autres, persévérant, habiletés en mathématiques, accepte de corriger ses erreurs, aime apprendre, aime aider les autres, etc.  On n’a pas peur d’en mettre, c’est bon pour l’estime de soi et cette section devrait toujours être plus garnie que la suivante!

Un besoin, c’est un défi.  On y inscrit les choses qui sont moins faciles pour notre enfant : contrôler ses émotions, utiliser les stratégies apprises en classe, développer son autonomie, développer son sens de l’organisation, etc.  On généralise les défis, on ne tape pas sur l’enfant (X doit prendre sa médication, X doit faire ses devoirs…) C’est dans la section suivante qu’on devient un peu plus pointilleux!

Objectifs à atteindre et moyens

C’est là que le vrai travail commence.  Ici, il faut inscrire des objectifs réalistes et mesurables EN CLASSE.  « X prendra sa médication » n’est pas un objectif, tout comme « X améliorera sa lecture » ou « X réussira son année scolaire ».

Un bon exemple d’objectif serait, par exemple, « X conservera son attention sur un travail donné pendant une période d’au moins 15 minutes », « X sera capable de comprendre un texte de niveau 2ième année en répondant à des questions avec un seuil de réussite de 60% », « D’ici la fin de l’année, X sera capable de composer un court texte et d’y apporter des corrections de façon plus autonome », « X arrivera à garder son calme lors de situations stressantes en tout temps ».

Suite à un objectif, il faut définir les moyens pour l’atteindre.  Un moyen peut être une « flexibilité pédagogique » (la routine de gestion de crise est affichée sur le mur avec des pictogrammes!), une « adaptation » (on accorde le droit à l’utilisation de l’ordinateur!) ou une « modification » (ATTENTION!  Ce moyen vient influencer les critères d’évaluations de l’enfant et peut avoir une incidence sur son parcours scolaire! Exemple : enlever les questions jugées trop difficiles, réduire le nombre de critères d’évaluation par rapport aux autres)*

*Il est très important de comprendre la différence entre les 3 types de moyens, qui feront l’objet d’un autre texte très bientôt!  En attendant, je vous invite à consulter ce document .

En résumé

  • Le plan d’intervention est un « mode d’emploi » et un « contrat » et toutes les personnes qui contribuent aux apprentissages et au développement de l’enfant doivent participer à son élaboration.

  • On doit voir sur le plan les informations relatives à l’enfant, ses forces, ses faiblesses, ses objectifs et les moyens pour les atteindre.

  • Il y a 3 catégories de moyens et vous devez pouvoir les différencier; certains d’entre eux pourraient avoir une incidence sur le parcours scolaire de votre enfant.

  • Ne signez pas un plan d’intervention qui ne vous convient pas ou que vous ne comprenez pas!  Vous avez le droit en tant que parent de poser des questions et d’intervenir!

N’hésitez pas à commenter ce texte (ou l’autre, ou le suivant!) avec vos questions, je me ferai un plaisir d’y répondre au mieux de ma connaissance!

Pour avoir une idée de ce à quoi devrait ressembler un plan d’intervention, cliquez ici!

Article rédigé par Annie Goudreau

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