Le bonheur du congé de maternité : si ce n’était pas vrai?

Sur le blogue Je suis une maman, Isabelle nous partage un témoignage en lien avec son congé de maternité.

À lire.


Le congé de maternité au Québec fait l’envie de bien d’autres nations.

Plusieurs entreprises bonifient l’offre du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) pour permettre aux futurs parents de bien s’installer dans leurs nouveaux rôles.

Il existe de nombreuses applications pour planifier, penser, rêver le congé parental et l’arrivée de bébé.

Et encore plus de sites Web, blogues, revues, podcasts et j’en passe qui font l’apogée de ce précieux temps que l’on nous accorde.

Pour en rajouter, de nombreux organismes sont présents en ville comme en région pour permettre aux nouvelles mamans, entre autres, de se rencontrer, de partager, d’apprendre, de bouger.

Ce ne sont pas les activités et le soutien qui manquent ! 

Pourtant. 


Quand le rêve ne se concrétise pas

Après m’avoir vendu ce rêve du congé de maternité, je me suis retrouvée démunie de ressentir autant d’ennui. Oui, de l’ennui. Au quotidien.

Ce n’était pas le manque de sommeil, ce n’était pas l’impression de ne faire que cela de mes journées qui m’ont frappé, non, c’est l’ennui que j’éprouvais à m’occuper de mon bébé alors que tout ce qu’elle vivait était - sur papier - extraordinaire.

Je me suis rendue à l’évidence : le congé de maternité n’était pas le moment empli de félicité tant espéré. Bien sûr, le premier sourire, la première dent, le premier babillage, tout cela m’a ému jusqu’au tréfonds.

J’ai passé de nombreuses heures à bercer ma fille et à remercier la vie de ce miracle. 

Mais après tout cela, il restait quand même plusieurs heures dans la journée où l’ennui crasse polluait mon présent et me faisait désirer un retour plus rapide au travail.

N’aurais-je pas dû souhaiter de tout mon corps avoir plus de temps avec mon bébé?

N’aurais-je pas dû caresser le projet d’être maman à la maison?

Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas me contenter de vivre ces précieux instants éphémères avec mon enfant? Je me sentais si seule et si désemparée dans ma vie stagnante de nouvelle maman.


Quand l’espoir ne tient qu’à un clic

Et puis, j’ai rencontré d’autres mamans qui s’ennuyaient elles aussi. Des papas aussi, mais un peu moins! Assises en rond, les bébés à différents stades d’autonomie dans le milieu de notre cercle protecteur, ces mamans me partageaient leur sourire et leur rire, leur bonne humeur et les bons coups de leurs enfants.

Nous nous émerveillons des progrès de tout un chacun. Malgré tout, je ressentais encore un vide intérieur parce que je n’aimais pas être en congé de maternité et je semblais la seule dans mon cas. 

Pourtant. 

Il nous en a fallu du temps pour creuser plus loin que les « Bonjour, comment ça va? ».

Chacune était prisonnière des apparences, convaincue que l’autre vivait le rêve promis. 

Alors de s’avouer ennuyée, déçue ou échaudée par la maternité, c’était difficile à s’avouer, même (et surtout) entre nous. Puis, un jour, une maman en larme déverse son trop-plein et les masques tombent un à un.

À partir de ce moment, toutes les semaines, nous partagions plus que le beau et le merveilleux, nous partagions aussi le sale, l’inavouable, la défaite parfois.

J’ai alors plongé la tête première dans l’offre de service des organismes ciblant les jeunes mamans de ma ville, ce qui m’a permis de briser mon ennui et mon illusion d’échec.


Visite le site Web du 211 de ta MRC pour connaître tous les services destinés aux nouvelles mamans et aux familles!


Texte par Isabelle Dubois Collaboratrice invitée – Team J

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