Je vous lève mon chapeau

Cette semaine, mon chum était en voyage. J’ai donc dû gérer toute la routine familiale seule. Une semaine ce n’est pas si long. En plus, je suis vraiment bien entourée et j’ai pu compter sur plusieurs personnes en or pour me rendre la tâche plus facile. Tout au long de la semaine, je n’ai pas arrêté de penser à ces mamans, qui vivent cette soloparentalité à l’année. Celles qui, pour différentes raisons, se retrouvent seules pour jouer le rôle de parent. Je n’ai d’autres choix que de leur lever mon chapeau.

Je lève mon chapeau à toutes ces mamans qui gèrent la routine du matin seules. Qui vont reconduire le plus petit à la garderie, la grande au service de garde ou à l’autobus. Qui ont géré les déjeuners, l’habillage, les lunchs et le grand départ de tout ce beau monde avant même que leur journée de travail ne soit commencée. C’est un marathon les matins toute seule et ce n’est que le début!

Je lève mon chapeau à toutes ces mamans qui, une fois la journée de travail derrière la cravate, reprennent le flambeau de la famille seule. Qui font la tournée pour ramasser tout le monde, qui font un arrêt express à l’épicerie, qui préparent un souper, qui gèrent les bains et les devoirs et qui, une fois les enfants couchés, s’occupent de ramasser, de faire la vaisselle de préparer un peu la journée du lendemain en solo.

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Je lève mon chapeau à toutes ces mamans qui doivent gérer 100 % de la charge mentale et des tâches qui viennent avec. Qui gèrent le budget, qui s’occupent d’entretenir la maison et le terrain, qui pellettent l’entrée quand il y a une bonne bordée, qui pensent aux vêtements et aux souliers qu’il faudra acheter bientôt parce que la marmaille grandit, qui font le suivi avec l’école en ne pouvant déléguer ne serait qu’une petite partie à un partenaire.

Je lève mon chapeau à toutes ces mamans qui n’ont pas nécessairement la chance de « tirer la plogue » quand la journée a été épouvantable et que la soirée dans le rôle d’une maman serait de trop. À toutes celles qui ne peuvent pas négocier de rester couchée le samedi matin en promettant qu’elles se lèveront le dimanche. À toutes celles qui sont dans les gradins à encourager fiston, dans les vestiaires à sécher les cheveux de la petite après son cours de natation, dans l’auto à jouer au taxi entre les mille activités des enfants et qui ne peuvent pas compter sur un conjoint pour s’en occuper pendant qu’elles font l’épicerie et qu’elles préparent quelques trucs d’avance pour que la semaine soit plus relaxe.

Mesdames, vous devriez avoir chacune une statue pour souligner l’ampleur du travail que vous faites. Vous avez toute mon admiration!

Texte par Janie Larivière

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