Des lectures qui portent à réflexion

Il y a déjà quelques mois (toutes mes excuses pour le retard), on m’a envoyé deux livres dont les sujets me touchaient de très près. Je dois avouer que j’ai mis tous ces mois à lire chaque ligne du premier alors que le deuxième sort à l’occasion lorsque j’ai besoin d’un boost de moral.

 

Hypersensibilité

Le premier, « Parents hypersensibles, comment faire de l’émotivité un atout », m’a pratiquement jetée sur le derrière. Depuis ma tendre enfance, je suis une émotive. Je pleure facilement. Je ris facilement. Je vis tout profondément. On m’a souvent laissé entendre que c’est une tare, une faiblesse. Eh bien il n’en est rien. Cette sensibilité me permet de me mettre à la place des autres facilement, incluant à la place de mes enfants. Je n’ai pas encore oublié ce que c’est que d’avoir leur âge et de tout ressentir au plus profond de moi.

 

Mieux se comprendre et s’accepter

Cette lecture m’a réconfortée. J’ai enfin compris que je ne suis pas la seule à vivre comme je le fais. Je ne suis pas la seule à avoir un besoin de silence et de solitude viscéral. L’auteure, Elaine N. Aron, détentrice d’un doctorat en psychologie, couche sur les pages de son ouvrage toute l’information dont les hypersensibles comme moi ont besoin pour mieux se comprendre et s’accepter. Grâce à ses mots, j’accepte plus facilement le fait que je « bouille » en dedans, que mes émotions soient hyper fortes. J’ai également compris que c’est une force et que cette force, je dois l’entretenir. Depuis cette lecture, il est plus facile pour moi de dire « non », de dire que j’ai besoin d’une pause et de demander à mes enfants de « laisser maman respirer pour 10 minutes » sans culpabilité. Je ne suis pas une mauvaise mère. Je suis une mère émotive.

 

 

Séparation

Le deuxième livre qui trône fièrement sur ma table de chevet (et parfois sur le bord du bain) est « Quand la séparation donne des ailes ». Vous le savez, je suis divorcée depuis 2016. Je me suis mariée jeune (très jeune) en pensant que ce serait pour toujours. 17 ans plus tard, j’ai décidé de me choisir et de mettre fin à cette relation. Les gens s’imaginent qu’on est automatiquement heureux lorsque l’on quitte une situation qui nous est néfaste. Eh bien non, la culpabilité (au moins pour moi) est très forte et présente.

 

Des leçons de bienveillance

Lire cet ouvrage d’Amy Ransom, qui a elle aussi vécu une séparation puis un divorce, met un baume sur notre cœur encore meurtri, même plusieurs années après la cassure. Les perles de sagesse qu’elle y dépose nous font un bien fou. Je n’ai toujours pas terminé la lecture du livre, je prends mon temps. Je savoure chacun de ses mots. Les 111 leçons bienveillantes contenues dans son livre feront du bien à tout cœur hypersensible comme le mien. Je vous recommande chaudement cette lecture.

Texte par Stéphanie Powers Blogueuse famille – Team J

 

Suivez l’équipe de blogueuses famille – lifestyle sur les réseaux sociaux!

Suivez-nous sur Facebook
Suivez-nous sur
 Instagram  


Précédent
Précédent

Crise de jalousie - Grossesse #4

Suivant
Suivant

J’étais au bord du précipice