Césarienne d'urgence- témoignage

Je suis tombée enceinte de mon premier bébé en avril 2006 donc je devais accoucher en janvier 2007.

En décembre, le médecin me dit que mon bébé n’est pas dans la bonne position, sa tête n’est pas par en bas. Alors il me dit que je DOIS avoir une version pour éviter une césarienne. Alors  « let’s go » pour la version… et on ne me dit pas qu’il y a des risques pour mon bébé et on ne me parle pas non plus que ça peut faire vraiment très mal !! Je n’avais pas beaucoup de liquide amniotique, mais juste assez pour faire la version (le médecin tourne le bébé avec ses mains sur le ventre) et il a vraiment forcé très fort et moi je criais… c’est la pire douleur que je n’ai jamais eue.

La version à bien fonctionner, la tête de bébé est restées en bas, mais j’ai dû passer la nuit à l’hôpital, car les battements de cœur de mon bébé n’étaient pas réguliers. Le lendemain j’ai eu mon congé.

Le 24 janvier vers minuit et demi, je me lève de mon lit et je vais à la toilette… je sens que ça coule entre mes jambes, mais ça ne coule pas beaucoup. Pas sure si c’est mes eaux ou si j’ai fait pipi… mais ne prend pas de chance et j’appelle à l’hôpital. L’infirmière me dit que c’est surement mes eaux de prendre mon temps, car c’est mon premier bébé. Alors j’attends, mais j’ai vraiment mal dans le bas du ventre et la douleur était constante.

Je me rends à l’hôpital et l’infirmière me fait un examen pour voir si mon col est dilaté. Et là, c’est la catastrophe !!!!  L’infirmière crie « j’ai un cordon, j’ai un cordon !! ». Quatre infirmières sont autour de moi et me prépare pour ma césarienne d’urgence pendant que la première monte avec moi sur ma civière, car elle n’a jamais enlevé sa main, elle devait pousser sur la tête de mon bébé, car, en perdant mes eaux la tête de mon bébé écrasait le cordon, cordon écrasé = bébé qui meurt.

On me transfère en salle d’opération et personne n’a le temps de m’expliquer quoi que ce soit… je comprends que c’est très grave et que mon bébé va peut-être mourir. Tout le monde s’affaire à ses tâches et moi je suis là, tellement démunie, impuissante et j’ai froid. J’ai toujours l’infirmière entre les jambes qui pousse sur la tête de ma fille. On m’attache les bras et on m’injecte le médicament pour une anesthésie générale.

Et là j’ai de la difficulté à respirer… je panique et plus je panique plus j’ai l’impression de manquer d’air… je commence à me débattre, je veux crier « aidez-moi s.v.p. je vais mourir, je ne respire plus et mon bébé… » Bang !!! Plus rien. Je me réveille… tout est blanc autour de moi… je suis gelée comme une balle à cause des médicaments. Une infirmière vient me voir et me dit que ma fille va bien qu’elle est sous observation.

Quelques heures plus tard, on m’apporte ma fille qui a des fils partout sur son petit corps. On m’apprend qu’à sa naissance son test d’apgar était de 2 sur 10. Elle a été réanimée, elle n’avait aucun tonus musculaire, elle était bleue… mais les médecins l’ont sauvée. Un médecin est venu me voir dans ma chambre après avoir examiné ma fille et il m’a dit que si j’avais écouté les infirmières qui m’avaient dit de prendre mon temps quand j’ai perdu mes eaux… et bien, ma fille serait morte dans mon ventre.

Aujourd’hui ma fille va bientôt avoir 6 ans et elle est en pleine santé… merci… à moi !!!

Témoignage de Sandy Foucher

bédaine.jpg


Jaime Damak

Blogueuse famille / lifestyle / voyage, chroniqueuse, influenceur famille / maman et auteure, Jaime est suivie sur la toile par une communauté engagée de plus de 90 000 personnes. Elle se distingue par son approche humaine et vraie.

Elle est mariée et mère de deux enfants (ados!). De plus, elle détient un B.A.A. en marketing de l’Université de Sherbrooke et elle est parfaitement bilingue.

Elle est une entrepreneur déterminée, passionnée et remplie de gratitude.

Pour la joindre : info@jesuisunemaman.com

Suivez-là sur les réseaux sociaux :
Facebook
Instagram Jaime | Je suis une maman
Twitter

https://www.jesuisunemaman.com/
Précédent
Précédent

Sorties d’hiver en famille… à petits prix

Suivant
Suivant

Vos résolutions en conciliation travail-famille