Pourquoi j’ai décidé de retourner aux études tout en restant au travail

J’enseigne depuis 10 ans et j’adore mon travail.  Entre le début de ma carrière et aujourd’hui, je suis devenue maman (deux fois!), j’ai changé d’école et de niveau à plusieurs reprises et j’ai obtenu mon poste. Avec la stabilité est venu le questionnement. Est-ce que j’aimais toujours autant mon travail? Est-ce que j’avais envie de faire cela encore pour une grosse vingtaine d’années?  Est-ce qu’il y aurait un autre travail qui me rendrait plus heureuse?

Les réponses m’ont étonné moi-même. Oui j’aimais toujours autant mon travail, mais une fois les années folles du début traversées, j’avais peur de faire du sur place, de commencer à m’ennuyer, d’avoir envie de plus. 

Bien sûr, je pourrais changer d’école ou encore de niveau. Moi qui enseigne avec les plus grands depuis longtemps, je pourrais essayer la première année. Mais je ne me voyais pas arrêter d’enseigner aux grands. Je ne me voyais pas non plus quitter mon école, ma classe et mes collègues. Je voulais du changement et de la stabilité à la fois. Si j’étais honnête avec moi-même, je ne voulais pas arrêter d’enseigner.  Le contact avec mes élèves, les étoiles dans leurs yeux me manqueraient trop. Mais j’aspirais tout de même à plus. Je voulais le beurre et l’argent du beurre comme on dit!

 

Après plusieurs démarches et des semaines de questionnement, j’ai décidé de m’inscrire à la maîtrise.  J’avais comme projet de la faire tranquillement, un petit cours à la fois sur 6 ou 7 ans. Puis, après mon premier cours, je me suis rendu compte que je ne pourrais jamais faire ça! J’aimais beaucoup trop être étudiante pour me contenter d’un seul cours à la fois. Je me suis surprise à vouloir augmenter la cadence et augmenter mes connaissances en même temps. 

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J’ai donc mis les bouchées doubles et j’aurai finalement fait ma maîtrise en 3 ans. Je ne vous cacherai pas que ce n’est pas toujours facile. Une chance que mon chum est avec moi à 100 % dans ce projet. Il prend le relais plus souvent avec les enfants, est seul pour gérer les activités de fin de semaine un samedi par mois, car je me déplace à l’université. Mais professionnellement, cette maîtrise m’ouvre des portes.  Elle me permettra de diversifier ma pratique le jour où j’en aurai besoin.

 

Dans le fond, si je vous raconte tout cela, ce n’est pas pour me faire dire que je suis un peu folle de faire ça ou encore pour me faire féliciter de réussir à jongler entre la famille, l’enseignement et les études. Si je vous raconte tout cela, c’est pour vous dire de foncer. Si un retour aux études vous tente, question de vous réorienter ou simplement d’en apprendre plus dans votre domaine, si la formation continue peut vous permettre de vous sentir encore mieux dans votre métier, allez-y. Avec un peu d’organisation, du soutien des gens autour de vous et beaucoup de détermination, il n’y a rien d’impossible! 

Texte par Janie Larivière

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