Larmes maternelles

témoignage-maman-mère-enfant-maman de deux-prendre le temps-profiter de la vie-larmes maternelles-larmes d'amour-Je suis une maman

Hier je te regardais, mon bébé devenu grand garçon de 3 ans ½, je caressais tes jambes, ta joue, ton joli cou et tu m’enveloppais aussi de ta couverture d’amour et d’admiration. Tu blottissais ma main dans le creux de ton cou, tu entrelaçais mon bras et t’y agrippais, bougeant sans cesse ton petit corps pour te rapprocher encore plus de moi et savourer cette étreinte de bonheur et d’affiliation. Il y avait une proximité affectueuse, une sensation privilégiée d’être juste tous les deux, une intensité complice et naïve, on était si bien. Maman et son garçon. 

Hier, j’essayais de m’imprégner du moment d’être maman d’un enfant de 3 ans et demi, qui est fier de réaliser des choses par lui-même, avec cette nouvelle autonomie conquise, qui est étonné de comprendre de nouvelles choses sur la vie et d’étaler ses idées au grand jour, qui se surprend à réaliser de nouvelles cascades ou culbutes avec ses élans d’agilité, qui crée son petit monde avec un amalgame de couleur, d’images, de souvenirs et de préférences, qui prend sa place dans le monde avec intérêt et curiosité, qui rayonne de sociabilité, de joie spontanée, de politesse, d’expressions coquines. 

J’aimerais parfois te suivre partout dans tes élans, te sortir des nouveaux jeux, faire plus de recettes avec toi, bricoler ou faire de l’art, mais je me sens divisée entre toi et ton frère, l’attention et les besoins qu’il requiert et qui tendent à favoriser des activités plus familiales et générales, jeux libres et promenades. J’espère que ces moments te comblent quand même et viennent nourrir cette quête de stimulation, d’apprentissages et de découvertes à laquelle tu aspires inconsciemment. D’un autre côté, je le sais qu’au CPE, tu vis toutes sortes d’expériences, d’activités ludiques et créatives, qui te permettent de t’épanouir et de développer tes habiletés diverses. Je suis rassurée de ce côté, car notre quotidien à quatre passe si vite.

Hier, j’ai pleuré en te regardant. C’est un amour indescriptible, une pureté qui ne s’explique pas, une sensation grandiose qui m’unit à toi et de laquelle le quotidien mouvementé m’éloigne trop souvent. Il y a longtemps, très longtemps, que je ne t’avais pas ainsi contemplé, toi mon enfant chéri, qui devient si magnifique. Tu as tant de choses à me dire, à découvrir, tu me partages tout ce que tu vois, ce que tu ressens, sans filtre, dans une spontanéité vivante et digne de ton épanouissement. 

Hier, en te cajolant ainsi, et en voyant tes yeux remplis d’abandon, de confiance, de joie, je sentais que j’étais une bonne maman, car je te sentais heureux. Heureux d’être dans ton lit, entouré de toutous et de doudous, avec ta maman qui t’ouvre son cœur et son temps, et qui simplement te regarde et pleure de joie. Je te racontais des souvenirs et des trucs de la vie et tu écoutais en posant plein de questions. Tu étais émerveillé simplement d’être à mes côtés, tu gigotais d’excitation gamine, tu profitais des minutes en duo, en tête à tête sous les couvertures. Nous nous sentions choyés l’un et l’autre de nous aimer tendrement. Quel beau moment!

Article rédigé par Caroline Dufresne

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