Des fêtes plus simples, c’est possible?

Comment se passe le temps des fêtes par chez vous? Personnellement, j’adore Noël. Surtout depuis que j’ai des enfants. La magie, les repas, la famille!

 

Mais je dois être honnête, ça m’épuise.

 

Les lutins

Les lutins m’épuisent. Je les oublie toujours. Je me souviens d’eux en plein milieu de la nuit. Si je ne me lève pas pour faire un tour, ça m’obsède et je n’arrive plus à dormir. Si je me lève pour faire un tour, mon corps pense que la nuit est finie. La personne qui a instauré cette coutume est cruelle. Et détrompez-vous, on n’a pas le choix d’y participer. J’ai tenté de résister le plus longtemps que j’ai pu. Les éducatrices, les professeurs, les amis, tout le monde demande ce que le lutin a fait durant la nuit!  Quand tes enfants reviennent à la maison déçus et se demandent pourquoi ils n’y ont pas droit eux… tu n’as plus le choix de jouer le jeu!

 

Les réceptions

Les partys de Noël, il y en a trop. Ça commence en novembre! La job de maman, la job de papa, les amis XYZ, les grands-parents d’un bord, les grands-parents de l’autre bord, les arrière-grands-parents, les matantes, les cousins et j’en passe! Combien de repas des fêtes avez-vous dans l’espace d’un mois? Par chez nous, j’en compte 14! Pourtant, j’ai envie de voir tout ce monde. Mais on va se le dire, la routine est coupée, on en fait de la route dans des conditions non optimales, le ménage, la vaisselle, le ménage, la vaisselle… c’est de la job! Est-ce que vous faites comme moi et vous vous fermez les yeux pour passer au travers de toutes ces obligations? Ou avez-vous trouvé une façon de limiter les réunions?

 

Les cadeaux

La course aux cadeaux, ça m’écœure. Oui j’aime dire aux gens que j’aime que je les aime! Mais d’être obligée de faire des cadeaux et de demander la liste de souhaits de tous, je ne trouve pas ça naturel. À quoi servent les cadeaux à la base? Est-ce qu’on a perdu la signification avec le temps? J’ose imaginer que ce n’était pas pour gâter. Et si c’était quelque chose de plus significatif? De plus personnel? Passer du temps ensemble, offrir un beau repas, aller glisser, ça ne suffit pas? J’avoue avoir été bien fière de la première abondance de cadeaux sous mon sapin. Mais depuis, on dirait que j’ai changé. Est-ce que je vais vraiment gâcher le Noël de mes enfants s’ils ne sont pas ensevelis sous les cadeaux? Pourquoi je dois me sentir mal de ne pas acheter de bébelles à tout un chacun? Je n’aime pas acheter pour acheter, alors je rêve d’un Noël où il serait possible d’offrir des coups de cœur spontanés, sincères et représentatifs aux gens à qui ça me faisait penser. Sans penser à tout le monde. L’année suivante se serait peut-être à d’autres personnes que je penserais! Pas de jaloux, pas de malaise. Les gens devraient, à la base, se sentir aimer sans boîte à déballer... et être agréablement surpris par une pensée inattendue!

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Les bébittes

Vous savez, il y a 365 jours dans une année. Pourquoi certaines dates sont si importantes que vous vous sentez obligés d’assister à une réunion de 30 personnes avec votre gastro ou votre vilaine toux? Je vais être honnête, je n’ai pas envie de vous voir au point de gérer le vomi que votre enfant a donné aux miens. Et pensez-y, quand votre petit est malade, il n’a pas envie de sortir de son pyjama pour veiller avec une foule de gens. On se reverra la semaine prochaine. Pour moi, je ne vous aime pas juste le 24 décembre. Le 8 janvier ça pourrait être cool quand même.

 

Bref, je suis curieuse de savoir comment ça se passer par chez vous! Êtes-vous rigides dans la tradition ou avez-vous dérogé de certaines coutumes?

 

 Article par Mélanie Claveau

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