36 heures à Lausanne: mon voyage solo et mes bonnes adresses

Bon, j’avoue qu’en relisant mon titre, ça me fait sourire : 36 heures, ce n’est pas si long. Mais pour une femme qui a beaucoup cheminé dans les dernières années, partir seule vers un autre continent, à l’avance d’un voyage de presse avec d’autres journalistes, lui permettait d’affronter quelque chose qu’elle n’avait pas fait auparavant par peur. Et je suis tellement contente de l’avoir fait, pour plusieurs raisons. Je t’explique pourquoi!

Pourquoi ce voyage?

Nous venions de vivre quelques semaines très intenses en famille. Quand j’ai reçu cette invitation pour partir en Suisse, un peu à la dernière minute, j’ai senti quelque chose se poser en moi. Mon corps savait que je devais dire oui.

Mon premier séjour en Suisse, fait quelques années auparavant, avait été un voyage incroyable. Quel magnifique pays! J’en gardais des souvenirs mémorables et l’idée d’y retourner, cette fois en solo, résonnait fortement.

Pourquoi arriver à l’avance? Avec mon travail, j’ai réalisé que les voyages de presse sont souvent chargés : beaucoup de contenu à créer, d’images à capter, d’expériences à documenter. J’ai appris, au fil des ans, que j’aime arriver un peu plus tôt quand je pars à l’international. Ça me permet de me poser, de m’adapter au décalage et d’être prête au moment où tout commence.

Et surtout, j’ai appris à m’écouter. Prioriser mon bien-être, peu importe les circonstances, est devenu une de mes grandes leçons de vie. Alors j’ai regardé mon horaire, mon budget, et j’ai osé demander à arriver une journée avant le voyage de presse. Quelle bonne décision! Ces 36 heures ont été incroyables, à la fois pour mon bien-être et pour ma guérison.

L’arrivée à Lausanne

Avant de quitter la maison, j’étais en larmes. Je n’allais pas bien. Mais plus on approchait de Montréal, plus je sentais mon cœur s’apaiser. Une fois à l’aéroport, c’était comme si j’étais une toute autre personne. Même si je partais dans l’inconnu, ma première fois seule en Europe, je savais que je devais le faire.

Arrivée à Lausanne, j’ai eu la chance d’obtenir ma chambre d’hôtel immédiatement. Je me suis rafraîchie et, malgré la fatigue du vol, je suis sortie explorer. Il faisait un temps magnifique. Vers 10 h 30, je me suis installée en terrasse pour un café, puis j’ai décidé de marcher jusqu’au lac… sans GPS, juste au feeling.

Marcher vers le lac

J’ai traversé les rues de Lausanne et, quarante minutes plus tard, j’ai découvert un paysage à couper le souffle. Devant moi : le lac Léman, et au loin, les Alpes. C’était un dimanche, fin d’avant-midi. Les familles, les couples, les amis se retrouvaient dehors pour profiter du soleil.

Je me suis assise au bord du lac. J’ai observé les gens, le décor, mes propres émotions. Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais calme, en paix. J’ai versé quelques larmes de soulagement. Ce moment était exactement ce dont j’avais besoin.

Le retour à l’hôtel en transport en commun a été simple et agréable (à Lausanne, c’est un charme de se déplacer ainsi). En après-midi, j’ai choisi de ralentir : un bon repas, un moment de repos, quelques appels avec la maison.

Explorer la ville

Le lendemain matin, je me suis réveillée en pleine forme. Je suis partie à la recherche d’un bon café, et c’est au Artic Juice Café que j’ai trouvé mon bonheur. Ensuite, je me suis baladée sans plan précis. Je suis tombée par hasard sur l’hôtel de ville, avec sa vue magnifique sur le lac et les montagnes.

J’ai exploré le vieux Lausanne et trouvé un charmant petit resto pour luncher.

Je suis retournée au lac, cette fois-ci en transport en commun, et j’ai profité de la promenade en bord d’eau. Ce côté «touriste libre» m’a vraiment fait du bien.

Musées et découvertes

Quand le voyage de presse a débuté, nous avons eu un premier souper de groupe. Le lendemain, une matinée libre m’a permis de visiter deux musées que je recommande chaleureusement :

  • MCBA Lausanne (Musée cantonal des beaux-arts), avec une belle sélection de peintures et de créations suisses.

  • Le Musée Olympique, unique à Lausanne puisque la ville abrite le Comité International Olympique (CIO). En tant que grande fan des Jeux olympiques, j’ai adoré découvrir ce lieu inspirant.

Nous avons diné au Déci Comptoir Gourmand. Le menu change chaque jour selon l’ardoise, tout est fait maison, frais et savoureux. J’y ai mangé un repas simple mais tellement délicieux. Et pour les becs sucrés : Duri Chocolatier est un arrêt incontournable. Un vrai délice et une adresse remplie de chocolat.

Mon hôtel : l’Hôtel de la Paix

J’ai séjourné à lHôtel de la Paix, un endroit fantastique avec un emplacement parfait : à quelques arrêts de la gare en transport en commun, près du vieux Lausanne, de cafés et de restaurants.

Ma chambre avait un balcon magnifique avec une vue splendide sur le lac et les montagnes. Pouvoir prendre mon café dehors ou travailler en respirant cet air pur a rendu mon séjour encore plus spécial. J’ai beaucoup aimé cet hôtel et je sais que j’y retournerai sans hésiter.

Lausanne, une destination accessible

Petit détail pratique : Lausanne est à environ quarante minutes en train de l’aéroport de Genève. C’est simple, rapide et très pratique, ce qui en fait une destination facile à intégrer à un voyage en Suisse ou en Europe.

Ces 36 heures à Lausanne m’ont permis de me retrouver, de guérir et de me reconnecter à moi-même. Je suis tellement contente d’avoir osé partir seule. Quand je repense à ce séjour, je sais qu’il a été une étape importante dans mon cheminement personnel et dans mon retour à soi, après un début d’année difficile.

Lausanne est une ville magnifique, chaleureuse et inspirante. J’ai envie d’y retourner… vivement d’autres moments précieux dans ce merveilleux pays.

Décharge. *Merci à Visit Switzerland pour l’invitation. Comme toujours les opinions émises sont 100 % les miennes.


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