Permettez-moi d’aborder un sujet délicat : le poids

Dans la dernière année, j’ai pris 10 livres.

Je ne passerai pas par quatre chemins pour vous le dire… ÇA M’ÉNERVE.

Ça me fatigue que certaines robes ne me fassent plus et que j’ai des paires de pantalons qui sont trop serrés.

J’ai pris le temps d’y penser…

Est-ce qu’il y a des choses dans ma vie qui ont changé ?

J’ai toujours été gourmande, oui. Mais plus qu’avant ? Non.

Est-ce que je bouge ? Peut-être pas autant que je devrais.

Est-ce que ça pourrait être vraie la théorie que notre métabolisme ralentit en vieillissant ? Hmmmmm.

J’ai choisi de me prendre en main. Depuis janvier, je m’entraîne beaucoup. De 4 à 6 fois par semaine.

Je n’ai pas perdu une livre. J’en ai même pris. Mes pantalons sont toujours aussi serrés.Par contre, je me sens mieux. J’ai plus d’énergie et je vois les bienfaits de l’exercice dans ma vie de tous les jours. Par exemple, j’ai beaucoup plus de résistance en ski. J’ai moins mal aux jambes. Victoire Jaime ! Yé !

Cela dit, il y a une chose qui m’énerve royalement. Cette fichue culpabilité. Je m’explique.

De nos jours, on prime l’acceptation de soi. On doit s’aimer tel qu’on est.

Les régimes sont mauvais. Il ne faut pas parler de perte de poids. C’est malsain et ce n’est pas bon pour l’image corporelle des femmes. 

Mais voilà que moi, présentement, je ne suis pas bien dans ma peau.

Alors j’essaie de bouger plus, être plus active.

Je tente de faire de meilleurs choix alimentaires, sans me priver de ce que j’aime, mais d’avoir une alimentation plus variée, plus saine.

Puis je me sens mal de faire ça. Je suis même toute à l’envers en vous écrivant ces mots et j’entends des petites voix dans ma tête.

Voix #1 :  Jaime, suis-tu un régime ?

Moi : Non

Voix #2 : Tu es belle comme tu es, pourquoi tu essaies de changer les choses ?

Moi : Je ne suis pas bien.

Voix #3 : Tu devrais t’aimer comme tu es.

Moi : Je ne me trouve pas affreuse, c’est juste que je pense que je suis en mesure de mieux prendre soin de moi. Puis ça m’énerve que mes pantalons sont serrés.

Je pourrais discuter avec ces petites voix TOUTE.LA.JOURNÉE.

C’est comme si, en tant que société, il y a une pression énorme à bien faire les choses. Mais c’est quoi au juste bien faire ? Qui dicte quelles sont les règles à suivre ? Pourquoi faudrait-il choisir ? Prendre position ?

Si nous pouvions simplement suivre notre cœur, écouter notre voix intérieure et prendre les meilleures décisions pour notre personne ? Sans se soucier des bonnes pratiques puis de ce qui est politiquement approuvé ?

J’aimerais être capable de dire, autour d’un souper de filles, dans mon blogue ou sur ma page Facebook…

« Hey les filles, savez-vous quoi ? J’ai pris 10 livres puis ça m’énerve. Je me trouve quand même cute. Mais j’essaie de comprendre le pourquoi puis j’ai choisi de prendre plus soin de moi sans virer folle, tsé. À suivre pour le reste. »

Sans être jugée. Sans être pointée du doigt.

Il me semble que je me sentirais moins seule.

Il y a peut-être même quelqu’un qui vit la même chose que moi.

Si ce n’était pas si tabou, on pourrait échanger sur le sujet, s’écouter et qui sait, peut-être même s’entraider.

Je ne sais pas. Il me semble que ça ferait du bien.

Note. Ce texte ne change en rien mon opinion sur l’acceptation de soi. C’est un cheminement personnel avec des hauts et des bas. Mais je crois qu’on a tous le droit d’exprimer comment on se sent, beau temps, mauvais temps. Je travaille fort sur cette acceptation et je vous en reparlerai dans un futur billet.

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