Je ne sais pas comment je faisais

Ça fait plusieurs jours que je suis en mode slow, relax, ben ben zen.

Ce ralentissement obligé (merci chère COVID) a quand même eu du bon. Il m’a permis de vraiment réfléchir et de me poser.

Souvent seule avec moi-même, j’ai rejoué quelques cassettes de mon passé.

J’ai fait une giga réalisation (j’oserai peut-être en parler prochainement).

J’ai fait plein de constats.

Et un grand questionnement plane dans ma tête depuis quelques jours.

Mais comment je faisais pour tout faire ce que je faisais sans débouler la montagne?

Comment?

Je ne sais pas si c’est la COVID (et la fatigue qui m’habite) qui influence mes pensées du moment.

C’est possiblement l’arrivée dans la quarantaine qui change ma façon de penser.

Est-ce que je suis en train de vivre une crise de la quarantaine?

Ou c’est la pandémie qui m’a donné un coup de vieux.

Je ne sais pas.

Mais je n’en reviens tout simplement pas du rythme de vie effréné que j’avais avant.

Ma vie, mon horaire, tout ce que j’accomplissais, la charge mentale, le stress, mes responsabilités, ouf.

Juste à y penser, je suis brûlée. HAHAHAHA

Je peux comprendre que mes réserves sont à plat.





Et maintenant, je fais quoi?

En toute honnêteté, je ne sais pas.

Je suis ultra tannée de cette vie en pandémie.

Toutefois, je ne souhaite pas reprendre la vie comme avant. Certains aspects oui, d’autres non.

J’ai l’impression de me chercher.

Je me sens perdue. Déstabilisée.

Ah et est-ce que j’ai dit que j’étais ultra tannée de cette vie en pandémie?

J’en peux plus du changement, de la peur, de la division, de tout le négatif que nous vivons.

Photo par Mike Enerio pour Unsplash

Suis-je à la croisée de plusieurs chemins?

Peut-être. C’est fort possible.

Je pense que les prochaines semaines seront remplies de réflexions, discussions, introspection, journaling, prières et d’air frais pour m’aider à me retrouver un peu.

Une fois que je me serai retrouvée, je pourrai choisir le bon chemin et avancer tout doucement.

Je me relis et autant l’inconnu me fait peur, autant je suis contente d’avoir pu parler de ce qui m’habite.

J’ai grand besoin de me réaligner personnellement, professionnellement et spirituellement afin de me retrouver.

Ma petite joie de vivre me manque.

Pourquoi j’en parle? Parce que je me dis que je suis assurément pas la seule à vivre cela présentement.

Si c’est ton cas également, je te souhaite de te retrouver prochainement

Onwards I go.

Vers l’avant.

Allons-y.


Article rédigé par Jaime Damak


Jaime Damak

Blogueuse famille / lifestyle / voyage, chroniqueuse, influenceur famille / maman et auteure, Jaime est suivie sur la toile par une communauté engagée de plus de 90 000 personnes. Elle se distingue par son approche humaine et vraie.

Elle est mariée et mère de deux enfants (ados!). De plus, elle détient un B.A.A. en marketing de l’Université de Sherbrooke et elle est parfaitement bilingue.

Elle est une entrepreneur déterminée, passionnée et remplie de gratitude.

Pour la joindre : info@jesuisunemaman.com

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