Périménopause et nuits trop courtes

Sur le blogue Je suis une maman, on aime vous partager autant des témoignages, des tranches de vie, des coups de cœur que des trucs et astuces pratiques pour la vie de tous les jours.

Dans ce texte, Laurence se confie sur certains moments plus difficiles en lien avec sa périménopause et les problèmes d’endormissement de sa petite puce.

D’ailleurs, Jaime aborde le sujet aussi avec son journal de la périménopause. Vous pouvez la lire ici.


J’ai la chance d’être la maman de deux belles filles de 5 et 7 ans, mais aussi la malchance d’être en périménopause à 33 ans. Ce qui donne place certains moments plus difficiles que d’autres.  

 

Ma belle cocotte de 5 ans, ma petite bombe d’énergie qui a une batterie inépuisable. Celle qui s’exprime et qui agit sous l’impulsivité plus souvent qu’elle le voudrait. Celle qui me répète souvent que la nuit c’est trop long et plate. (C’est fou comme c’est relatif la longueur parfois.) 

 

Ce soir c’est à toi que j’écris. 

 

Cette nuit, j’avais besoin de dormir, j’étais particulièrement fatiguée et j’avais les hormones aussi déréglées que ma patience. 

 

Fidèle à tes habitudes, cette nuit tu es venue me chercher, parce que je suis pour toi un adulte de confiance et que tu avais besoin de cette présence réconfortante pour t’aider à te rendormir. 

Photo de Jordan Bauer sur Unsplash

 

Après 90 minutes à tenter de t’endormir, je sentais la frustration de ne pas dormir m’envahir. Tu me posais des questions de toutes sortes et je te répondais de t’accoter et d’arrêter de parler, sur un ton de moins en moins patient, je te l’accorde. 

 

Tu m’as demandé d’aller faire pipi, d’aller boire de l’eau, de flatter ton dos… Rien d’anormal pour un enfant de 5 ans qui ne dort pas beaucoup et pour qui les nuits sont un beau grand défi quotidien. 

 

Toutes ces demandes me rendaient impatiente, car je voyais mes heures de sommeil à moi diminuer de plus en plus.

Je suis partie d’un pas décidé, je suis allée chercher mon oreiller dans ma chambre sans rien te dire et je suis revenue en soupirant. Tu m’as demandé ce que je faisais. Je t’ai répondu que j’étais tannée de ne pas dormir et que j’avais hâte que tu t’endormes.

Tu t’es mise à pleurer. 

 

Cette nuit, tu m’as dit :

Maman, je m’excuse d’être différente des autres et de ne pas faire de beaux dodos. 

 

Tes mots ont raisonné en moi comme un coup de poignard. J’étais allée trop loin dans mes paroles et dans mon non verbal. 

 

Cette nuit, malgré le fait que je suis une maman aimante et présente, mais qui a le droit d’être fatiguée et d’avoir perdu patience l’espace d’un instant, j’ai réalisé que je t’avais fait ressentir que c’était de ta faute à toi, le petit bout d’humain de 5 ans, si les nuits étaient difficiles et que tu avais des difficultés à t’endormir. 

 

Ma cocotte, je ne veux plus jamais que tu t’excuses d’être différente ou d’être qui tu es avec toutes tes belles grandes qualités et tes beaux défis. 

 

Maman est fatiguée, mais n’arrêtera jamais de t’aimer et d’être là pour toi, peu importe les heures de sommeil qui seront coupées par des  «  Mamaaannn annnn annnn…. ».


Texte par Laurence Godin Collaboratrice invitée – Team J

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