Et si parfois, on laissait un peu la routine de côté?
Mère monoparentale depuis près de 3 ans, mes enfants et moi, on a créé notre propre mode de vie. Celui qui convient chez maman. Celui qui nous convient à nous 3.
Les enfants grandissent vite et il était important pour moi qu’on ait notre façon de vivre en collectivité à la maison. Un respect mutuel. Des moments ensemble et des moments de solitude ou de temps pour soi.
Alors voilà, il a été plus qu’important qu’on apprenne à bien communiquer. Quand on a besoin d’être seul, il faut le dire. Laisser à chacun le temps de vivre son émotion et d’en parler quand il en a envie, quand il est prêt.
Mes enfants ont 9 et 11 ans. Des êtres déjà bien épanouis. Pour moi, le savoir-être est un élément important dans leur éducation. Avoir conscience qu’on existe et que d’autres personnes existent aussi! Que nos actes ont des répercussions importantes sur notre vie et celle des autres.
Chez nous, on apprend aussi la liberté, la créativité, l’autonomie. Ils ont deux belles chambres à leur image et pourtant, parfois on dort tous ensemble dans ma chambre! On mange sur la table du salon qui est toute petite et qui nous rapproche. On dort près du sapin dans le temps des fêtes, en camping dans le salon. On met des vers de terre dans un pot Mason avec un couvercle percé pour observer ceux-ci et on place le pot bien en vue dans notre salon. Pourquoi? Juste pour essayer de nouvelles choses, pour faire spécial!
Comme parent, initier nos enfants à vivre différentes expériences leur permet, à mon avis, d’en apprendre énormément sur eux. Ce qu’ils aiment. Ce qu’ils aiment moins. Leurs intérêts. Leurs goûts. Développer l’ouverture envers les autres et augmenter leur capacité d’adaptation.
Parce que des fois, sortir de la routine, ça fait du bien. Ça crée des moments magiques. Ça nous rassemble dans notre quotidien qui va parfois beaucoup trop vite.
Puis, quand ils seront rendus bien grands, ça nous fera de magnifiques souvenirs à se remémorer!
Article et photos par Christine Côté
Fallait que je t’en parle, car elles faisaient partie de notre quotidien et maintenant elles n’y sont plus.