Chère culpabilité, tu m’énerves!

Chère culpabilité,

Tu fais partie de ma vie. C’est un fait, je ne peux pas le nier. Tu m’accompagnes régulièrement. Tu es avec moi au travail, à la maison, en voiture… Tu es toujours près de moi, prête à venir me faire un coucou et à partager mes pensées… Je passe plus de temps avec toi qu’avec mes meilleurs amis. Et ça m’énerve! Je voudrais tellement me débarrasser de toi. Je voudrais ne plus jamais entendre ta petite voix dans le fond de ma tête. Je voudrais pouvoir avancer sans toi, sans tes éternelles remises en question.

 

Je croyais qu’avec l’âge, tu viendrais me visiter moins souvent. Qu’avec l’expérience, je réussirais à ne plus me sentir coupable dans presque chacune des décisions que je prends. Je me trompais… J’arrive à te faire partir plus vite, c’est vrai, mais cela ne t’empêche pas de revenir. J’ai beau me parler, me raisonner, me dire que c’est ridicule de me sentir coupable, tu restes quand même un des sentiments qui revient le plus souvent.

 

Et tu es hypocrite, tu es insidieuse… Peu importe le choix que je fais, tu réussis à t’inviter dans ma tête. Par exemple, si j’achète des collations emballées individuellement pour les lunchs des enfants, tu me fais sentir coupable pour l’environnement. Tu me rappelles que ces collations sont souvent plus sucrées que celles que je cuisine moi-même. Alors, je décide de prendre le temps de concocter des collations maison. Mais tu es toujours là… Tu me fais sentir coupable de prendre du temps pour cuisiner quand je pourrais passer ce temps avec les enfants. Ils grandissent si vite. Chaque minute est importante. Qu’à cela ne tienne! Je vais cuisiner les collations une fois les enfants couchés. Encore là, tu rappliques. Les fins de soirées devraient être réservées pour du temps de couple ou du temps pour moi. On passe la journée à travailler, faire des tâches, s’occuper des enfants… Il faut bien prendre un peu de temps pour nous. Et si on se couche trop tard, c’est le sommeil qui manque et on ne voudrait surtout pas que ça arrive. C’est un cercle vicieux! Aucune façon de s’en sortir!

 

Alors, je veux prendre deux minutes aujourd’hui pour te dire officiellement que tu m’énerves. Et je refuse de me sentir coupable de cela. Tu me tapes royalement sur les nerfs et je vais continuer d’essayer de me débarrasser de toi. C’est un travail de longue haleine, mais je crois que ça vaut la peine. Alors je continuerai d’arrêter de me comparer aux autres mamans. J’arrêterai de vouloir que tout soit parfait. Je continuerai de me rappeler que je fais de mon mieux et que mes enfants et mon conjoint ont l’air franchement heureux de cette maman et de cette femme imparfaite.

 

Au plaisir de te voir moins souvent chère culpabilité ou du moins, de te côtoyer moins longtemps quand tu t’imposes!

 

Article par Janie Larivière Blogueuse famille – Team J

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