À deux, c’est mieux….

Je. Suis. Une. Maman. Et oui! Pour ceux et celles qui ne le savaient pas, j’étais « imposteur » durant les dernières années. J’étais la seule des collaboratrices à ne pas encore avoir eu d’enfants. Tantôt belle-maman, tantôt maman d'étoiles, tantôt éducatrice, je suis entourée d’enfants depuis de nombreuses années. Mon expertise en petite enfance me permettait ainsi de vous offrir quelques textes ici et là. Bref, chose réglée maintenant, je suis une maman.


La beauté de la chose c’est que je ne suis pas la seule à être devenue parent. Lorsqu’il y a une maman, un ou une partenaire n’est pas très loin… Mon homme est devenu le père de notre magnifique garçon. Pour un homme, la grossesse c’est bien différent. Je me souviens d’avoir pensé plusieurs fois à comment ça peut-être soudain pour le papa cette transition-là alors que maman le sent bouger, le sent grandir et interagit avec bébé presque chaque minute de la grossesse.


Je me suis questionnée ( Hello Les Hormonessss!) à savoir si mon homme, mon solide qui a les 2 pieds sur terre, allait bien vivre les derniers miles de notre grossesse et surtout l’accouchement. Ce n’est pas si facile de voir ton amoureuse inconfortable, parfois en douleur, parfois en larmes parce que la fin d’une grossesse, disons-le ce n’est pas chaque jour si doux.

Crédit photo Audrey Ann Savoie Photographe

Crédit photo Audrey Ann Savoie Photographe

Bien que je n’avais aucun doute, j’ai bien constaté qu’à deux c’est mieux. Pleurer et partager mes craintes à mon amoureux m’a aidé à adoucir mon moral des jours qui ont précédé mon accouchement. Durant le travail, je vous encourage fortement à verbaliser vos envies. Pour ma part « pèse fort sur mes jambes" était ma principale demande. Je me demande encore pourquoi c’est ce qui me soulageait à ce moment-là, mais cela fait partie des choses que tu ne contrôles pas. Ton corps réagit et toi tu accueilles ce qui se passe et tu tentes de le vivre au mieux.

Pendant que j’expérimentais les douleurs des contractions, mon homme était, tout naturellement, en train de devenir père. Un bec sur le front par-ci, un encouragement par-là, lui et moi on formait une équipe. Je n’ai pas envisagé une seule seconde devoir accueillir une contraction ou une poussée sans lui. Pour être franche, j’ai perdu quelques parties de mon accouchement, mais je me souviens clairement de sa voix, de ses encouragements et à quel point il semblait naturel pour lui de vivre notre premier accouchement.

Que ce soit avec votre partenaire amoureux, avec une sage-femme ou une doula, votre parent ou un membre de votre fratrie, choisissez la bonne personne pour vous soutenir parce que la force d’une équipe fait toute la différence dans un moment si fort.

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