Témoignage d'une lectrice : Fais ce que je dis, pas ce que je fais…

Fais ce que je te dis, ne fais pas ce que je fais.  C’est une phrase que j’ai entendue tellement souvent quand j’étais petite.  C’est surtout mon père qui nous donnait des consignes avec l’ajout de ce commentaire.  C’était normal dans le temps, on avait des consignes que l’on devait suivre sans se poser trop de question.

En tant que parents, nous avons beaucoup d’informations, de règles et de consignes à transmettre à nos enfants.  On doit leur montrer à tenir leur fourchette, à bien se tenir à table.  C’est important aussi de leur donner beaucoup de consignes de sécurité, par exemple la sécurité à vélo.  C’est notre travail comme parents.  Mais il y a une chose que j’ai réalisée.

Quand on va à vélo, je demande à mon garçon de traverser les rues aux intersections et de s’arrêter au coin.  Quand je vais à vélo je suis les mêmes règles de sécurité que je demande à mon garçon.  Et j’ai l’impression que mes gestes ont plus d’impact que mes paroles.  Car s’il me prend d’agir en délinquante quelques minutes et de traverser n’importe où, ce n’est pas long que mon garçon fait pareil.  Alors je me dis, non, non, fais pas ça, en me parlant.  C’est temporaire car mon garçon est très prudent à vélo.  Mais si je transgressais toujours mes propres règles?   Et en plus, mon garçon aide sa grand-mère à sortir de la voiture et à tenir la porte aux étrangers en sortant des magasins.  Ces gestes-là cependant, je n’ai jamais demandé à mon garçon de les accomplir.  Jamais je ne lui en ai parlé.  Il le fait de lui-même parce qu’il me voit les accomplir.  Il suit l’exemple. 

C’est ce que j’ai réalisé.  Nos enfants apprennent beaucoup plus par l’exemple que par nos paroles.  On doit nous-même poser les gestes que l’on veut voir reproduire par nos enfants.  C’est plutôt simple si on y pense.  Simple et compliqué car parfois on aime être un peu délinquant.  J’essaie de faire plus attention depuis que j’ai compris l’impact de mes gestes sur les actions de mon garçon.  Alors je ne pourrai plus dire la phrase de mon papa : « Fais ce que je dis, fais pas ce que je fais ».

Article rédigé par Manon Lapierre




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