Préserver le souvenir par la création

Quand ma mère est décédée, il y a un peu plus de deux ans, ce fut un départ inattendu. Bien sur elle n’était plus toute jeune, elle avait quelques problèmes de santé, mais rien qui aurait pu nous laisser croire que tout serait fini du jour au lendemain, sans le temps de dire un dernier au revoir.

Dans le tourbillon des préparatifs venant avec le départ d’un être cher, un des souvenirs qui nous a été proposés fut une partie de ses cendres. Personnellement, ce n’était pas une façon de nourrir le souvenir de ma mère auprès de mes enfants qui m’interpellait, alors j’ai préféré ne pas en conserver. Du coup, comment permettre à mes Minis, qui n’ont pas eu la chance de bien connaître leur grand-mère maternelle, d’en conserver des souvenirs?

souvenir de grand-maman

Bien sûr, il y a les photos. Mes deux enfants on des photos d’eux avec Mamy Jojo dans leur chambre. J’ai également conservé certains présents qu’elle leur avait offert. Nous allons également, aux dates anniversaires, poser des fleurs sur sa tombe.

Un matin, alors que je me décidais, enfin, à faire les housses de coussins pour aller avec le sofa, je suis tombée sur un patchwork que me mère avait commencé pour mes enfants. Il était, désormais, trop enfantin pour être utilisé comme couverture, cependant je ne pouvais me résoudre à m’en défaire. Je ne voulais pas non plus le laisser moisir dans une boîte ou dans le fond d’une armoire.

L’idée!

J’ai alors eu une idée. J’ai décidé d’utiliser un de mes talents cachés, la couture, pour en faire des souvenirs pour mes enfants. La couture, il faut savoir, m’a été transmise par ma mère. J’ai donc cherché sur internet des inspirations pour faire des toutous et j’ai créé des petits monstres en patchwork pour MES petits monstres qui me rappelleront toujours ma mère, et de qui je pourrai entretenir le souvenir auprès de mes enfants. J’ai également décidé d’en faire d’autres, pour le plaisir, pour que ce morceau d’elle reste avec nous.

Alors voici les « Glurb » que j’ai fait à mes Minis ainsi qu’un dinosaure rigolo.

Article rédigé par Élyse Marchand

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